L’Ostéointégration : De quoi parle-t-on?
L’implantation d’une prothèse dans un site osseux génère une cascade de réactions tissus/implants couramment appelée « réponse de l’hôte » qui, si elle est contrôlée, permet d’aboutir in fine à « l’ostéointégration » de l’implant.
Afin d’améliorer la biocompatibilité d’un implant, des recherches ont été menées sur la modification des surfaces des matériaux prothétiques. Une telle modification a pour but de favoriser la « biointégration » des implants dans les tissus osseux. A cet effet, plusieurs études ont montré l’intérêt de recouvrir l’implant par des revêtements de type hydroxyapatite ou encore de polymères présentant des fonctions ioniques similaires à celles des molécules naturelles.
Le titane et ses alliages sont largement utilisés dans le domaine de l’implant orthopédique pour leur résistance à la corrosion et leur biocompatibilité. Les caractéristiques physico–chimiques de la surface ont une influence sur l’absorption et la prolifération de cellules. Pour améliorer l’ostéointégration, plusieurs voies ont été examinées : modifier physiquement la surface par l’application d’une couche inorganique de type hydroxyapatite et fonctionnaliser la surface par des polymères porteurs de groupements ioniques de type sulfonate ou carboxylate. Une parfaite maîtrise de la pureté des matières premières est indispensable au greffage des polymères ou au dépôt des poudres HAP à la surface des implants.
FILAB développe les méthodes adaptées à la caractérisation de surface, l’analyse chimique des poudres hydroxyapatite selon la norme NF ISO 13779-3 et la vérification de pureté des polymères par des outils de caractérisation adaptés: le MEB EDX, la RMN, l’ICP et la DRX.