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La Spectrométrie d’Absorption Atomique (SAA) : une technique incontournable pour la Pharmacopée Européenne

Pour la recherche d’éléments traces, de métaux lourds ou contaminants, de catalyseurs… dans les matières premières les actifs ou les produits finis, la Spectrométrie d’Absorption Atomique (SAA), qui fait partie des techniques dédiées, reste incontournable pour la Pharmacopée Européenne (PE). En effet la SAA est décrite dans le chapitre des méthodes physico-chimiques de la PE au paragraphe 2.2.23  et reste présente dans les monographies individuelles de nombreuses substances référencées à la PE. Cette technique de dosage est peu sensible aux interférences spectrales et constitue donc une bonne alternative aux méthodes d’émission atomique dans un plasma tel l’ICP-AES.

La SAA offre différents modes d’atomisation inhérents à la nature de l’élément et au niveau de détection désiré :

  •  par électrothermie en four graphite,
  • dans une flamme air/acétylène ou protoxyde d’azote/acétylène,
  • par réaction chimique (vapeur froide ou génération d’hydrures).

Par exemple, concernant le cadmium, la concentration permise par la réglementation ICH Q3D dans les médicaments, de 0,35 à 0.6 µg/g suivant le mode d’administration, est largement compatible avec la sensibilité de la SAA en four graphite. Le faible volume d’échantillon nécessaire pour l’analyse par électrothermie, comparé au volume important utilisé dans les techniques d’émission atomique, apporte un gain supplémentaire en termes de niveau de détection. De la même façon, hormis les techniques d’ICP-MS lourdes et onéreuses, la SAA par génération d’hydrures reste par exemple la technique de choix pour la détermination d’éléments tel l’arsenic ou le sélénium.

Dans le cas des produits pharmaceutiques présentant des matrices allant plus sur le minéral (excipients comme le talc ou actifs d’origines minérales comme les pansements gastriques), la minéralisation de l’échantillon ne permet pas d’éliminer cette matrice minérale, qui va ainsi constituer une source d’interférences spectrales qui peut se révéler importante. Les méthodes d’émissions atomiques à détection optiques sont très sensibles à ces interférences spectrales, par contre la SAA n’est pas sensible à ce type d’interférences et constitue donc la technique adaptée, vis-à-vis de ce type de matrices.

Pour mettre en œuvre cette technologie, Filab met à votre service toute son expérience et un équipement performant et complet en absorption atomique.

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