Regroupés sous les termes essais de fatigue, on citera notamment les essais de fatigue en traction/compression, en torsions alternées et en flexion qui constituent les essais de fatigue les plus courants.
Le principe de ces essais est relativement simple puisqu’il consiste à reproduire de manière cyclique les contraintes mécaniques subies durant toute la durée de fonctionnement de la pièce.
Cette forme de « vieillissement accéléré » va notamment permettre de mieux connaître l’espérance de vie du produit, de déterminer une durée de garantie adaptée, d’élaborer un calendrier de maintenance préventive mais aussi de mettre en évidence les zones d’usures, les points de rupture et les faiblesses mécaniques afin d’envisager des évolutions de conception pour améliorer la robustesse et la fiabilité du produit.
Par ailleurs, l’étude des faciès de rupture générés par les essais de fatigue constitue également une source d’information importante tout d’abord par la détermination de façon spécifique du nombre de cycles de fatigue appliqués depuis l’initiation de la rupture ce qui permet d’obtenir le nombre de cycles de fatigue lors de l’apparition de la fissure. Ces examens de faciès de rupture sont mis en œuvre par Microscopie Electronique à Balayage couplée à une microsonde (MEB-EDX).