Comment identifier un dépôt inconnu ?
L’apparition d’un résidu sur un produit, une formulation, au cours d’un process de fabrication ou dans son environnement d’application, est un problème courant chez nombreux de nos clients industriels. Ces résidus, présents sous forme de particules ou de manière plus grossière, peut conduire à des non-conformités de natures visuelles (apparition d’une trace, changement de couleur, irrégularité…) ou fonctionnelles (problème d’adhérence, rugosité, usure…) voir toxiques.Dans ce contexte, les questions relèvent alors de l’origine du dépôt, mais également de la nature exacte de ce dernier pour en juger le degré d’impact.
La caractérisation de la composition chimique d’un résidu ou d’un dépôt par un laboratoire spécialisé vous aidera à définir les actions nécessaires à son élimination. Cette démarche doit cependant être méthodique et propre à chaque cas client…
1ère étape…
▶ L’observer (couleur, morphologie, taille, viscosité…)
▶ Etudier son environnement proche : produits interférents, contenants…
▶ Prendre des photos si le dépôt est visible à l’oeil nu
Ces informations vont être précieuses pour la prise en charge de votre demande par nos collaborateurs. Elles vous permettront également de dresser une première liste d’hypothèses sur l’origine des dépôts qui pourront guider nos démarches analytiques.
2ème étape…
Si à l’issue de ces deux étapes, vous ne parvenez pas à conclure sur sa nature ou son origine, nous pouvons alors vous aider avec le support de notre parc analytique.
▶ L’analyse par MEB constitue généralement une première étape très pertinente pour identifier la nature chimique globale du dépôt (organique ? métallique ? minéral ?). Elle permet également d’obtenir la composition élémentaire du produit (C, O, Fe, Mg…) grâce à sa sonde EDX.
▶ Résidu ou dépôt minéral ou métallique : La spectrométrie d’émission optique par plasma (ICP-AES ou ICP-MS) identifiera, une fois l’échantillon dissout, et quantifiera ses éléments chimiques inorganiques en présence. La Diffraction des Rayons X (DRX) peut-être dans certains cas intéressantes pour caractériser les phases cristallines dans un échantillon.
▶ Résidu ou dépôt organique : les techniques chromatographiques (GC-MS, LC-MS), la RMN ou encore la spectroscopie à Infrarouge (IRTF, µ-IRTF) seront des supports analytiques pertinents pour décomposer les molécules en présence et les identifier plus facilement.
D’une manière encore plus approfondie, ces analyses pourront être appliquées sur le dépôt en comparatif avec des échantillons de référence, selon vos hypothèses de départ. Ces analyses comparatives conduisent à des résultats très concret pour tracer l’origine du défaut.
3ème étape…
Si à l’issue de ces démarches analytiques, vous n’avez toujours pas conclu sur l’origine du dépôt, nous ne vous abandonnerons pas comme ça 🙂 Et nous tenterons d’aller plus loin dans notre accompagnement grâce, par exemple, à un état des lieux sur votre site pour comprendre votre environnement et apporter un regard neuf sur cette enquête. Notre objectif sera également de vous aider à mettre en place des actions correctives et durables pour évider que ce type de défaillance ne se reproduise (paramètres machine, mise à jour des cahiers des charges fournisseurs, contrôle de matière première, formation des équipes…).
Vous faîtes face à des problématiques de dépôt ? Contactez-nous !