Le nickel est l’élément le plus allergisant de tous les métaux.
L’allergie au nickel est une allergie de contact qui se manifeste le plus souvent par l’apparition de démangeaisons, de rougeurs voire d’eczéma provoqués par un contact prolongé avec la peau d’un objet présentant cet élément dans sa composition.
Parmi ces objets, on citera particulièrement les bracelets de montre, les bijoux fantaisie et les accessoires vestimentaires (boucles, boutons, fermoirs, …).
On estime aujourd’hui que 10 à 20 % des femmes et 1 à 3 % des hommes souffrent d’une allergie de contact au nickel. On rappellera toutefois que ce n’est pas la présence de nickel qui provoque l’allergie mais que ce sont les sels de nickel formés sous l’effet de la sueur lors du contact prolongé d’un objet avec la peau qui sont à son origine.
Ainsi, la limite maximale autorisée en Europe de nickel libéré pour les articles en contact direct et prolongé avec la peau est de 0,5 µg/cm²/semaine. Cette limite est abaissée à 0,2 µg/cm²/semaine pour les « piercing ».
La détermination du taux de libération de nickel pour un objet destiné à être en contact avec la peau est donc nécessaire pour évaluer le caractère allergène ou non de celui-ci.
Pour cela, la norme EN 1811 décrit la méthode d’essai de référence pour la libération de nickel par les produits qui sont destinés à venir en contact direct et prolongé avec la peau. La norme EN 12472 expose les conditions de simulation de l’usure et de la corrosion à appliquer préalablement à la détermination du nickel libéré par les objets constitués d’un métal de base revêtu (simulation de 2 années d’usage normal de l’objet).
Présentant une expérience significative dans la mise en œuvre de ces normes et le développement de méthodes spécifiques, FILAB vous accompagne dans le cadre de vos besoins de contrôles de libération de nickel ou de conseils pour vos articles de luxe.
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