Analyse et dosage des métaux lourds dans les produits cosmétiques : que dit la Réglementation ?
Les métaux lourds ne sont pas utilisés en tant qu’ingrédients dans les formulations cosmétiques.
Néanmoins, ils sont présents dans l’environnement de manière ubiquitaire et bio-accumulables. Ils peuvent donc être retrouvés comme impuretés inévitables dans différentes matières premières, notamment cosmétiques (pigments, matières minérales (synthétiques ou naturelles)…).
Les minéraux sont classifiés en 9 classes :
- Les éléments purs sous forme de minéraux : or (Au), argent (Ag)…
- Les sulfures : arséniures, tellurures, séléniures…
- Les halogénures
- Les oxydes et hydroxydes : Fe2O3, AL2O3, TiO2, ZnO, etc…
- Les dérivés carbonates, nitrates, borates, iodates
- Les dérivés sulfates, chromates, molybdates et tungstates
- Les dérivés phosphates, arséniates, vanadates
- Les dérivés silicates : micas, argiles, talcs
- Les composés organiques : charbon, etc.
- Propriétés physiques, optiques (exemple : les produits matifiants, les filtres organiques minéraux, tels le dioxyde de titane, TiO2, et l’oxyde de zinc, ZnO)
- Propriétés sensorielles (couleurs, textures, effets éclatant, satiné, transparent,…)
- Etape 1 : Préparation des échantillons (=étape clé)
- Préparation par lixiviation (ou leaching)
- Préparation par minéralisation totale ou quasi-totale
- Etape 2 : Détection et quantification
- Essai colorimétrique
- Fluorescence X (XRF)
- Spectrométrie d’absorption atomique (AAS)
- Spectroscopie par torche à plasma couplée (émission atomique)
- à la spectrométrie d’émission optique (ICP-AES ou ICP-OES),
- à la spectrométrie de masse (ICP-MS)